Martinov 24 – L’énigme du hangar – 1 – Olivia et Amélie par Maud-Anne Amaro

Martinov 24 – L’énigme du hangar – 1 – Olivia et Amélie par Maud-Anne Amaro

Nous voici de nouveau à Louveciennes, banlieue parisienne cossue, là où le professeur Martinov, sexagénaire et pas mal obsédé, mais bien dans sa peau, exerce ses talents de bricoleur génial en compagnie de Béatrice sa blonde, jeune et sémillante assistante, diplômée de l’école de chimie.

Mais pour le moment, nous allons les laisser travailler, et nous intéresser à un individu qui se fait parfois appeler Krypton, d’autres fois Piérac, et qui se gare devant un hangar situé dans la zone industrielle des « quatre couronnes ». Il descend de voiture, accompagné d’un jeune homme boutonneux, puis sonne à l’entrée provoquant l’arrivée d’un vigile qui se contente de signaler sa présence en ouvrant un judas.

– Piérac ! Se présente Krypton, vous pouvez nous ouvrir, je vous prie ?
– Piérac ? Attendez, vous n’êtes pas sur ma liste !
– Non mais attendez, il était bien convenu avec Monsieur Chavinou que je pouvais entrer librement…
– Vous devez faire erreur, je ne connais pas de Monsieur Chavinou.
– Mais enfin, c’est le propriétaire !
– Non, je ne connais pas…
– Mais vous êtes borné ou quoi ? Bon, vous m’énervez, je vais l’appeler !

– Allo, Chavinou ! C’est Piérac ! Je vais vous passer votre cerbère et vous allez lui expliquer qu’il n’a pas à nous refuser l’entrée…
– Ah ? Mon acheteur m’avait pourtant assuré qu’on vous laisserait entrer. Je l’appelle de suite et vous rappelle.
– Votre acheteur ? Vous avez vendu le hangar ?
– Avec le prix qu’on me proposait, je n’ai pas hésité un instant. Vous vous rendez compte, tout ça pour un stock d’éponges métalliques !
– J’aurais aimé être prévenu !
– Je ne pensais pas que ça pouvait poser problème…
– Bon, si vous pouviez faire vite !

Krypton patiente dans la voiture 20 minutes, au bout de ce temps, il tente de rappeler Chavinou qui est toujours occupé. Il fulmine, il rage, il tempête. Finalement l’autre finit par rappeler.

– Allo, c’est Chavinou, oui, eh bien ça se complique, mon acheteur est un courtier qui…
– Je m’en fous ! Vous avez pu le joindre ou pas ?
– Calmez-vous ou je raccroche ! Je disais : l’acheteur a agi pour le compte d’un consortium, et si j’ai bien compris ça a été encore une fois revendu.
– Mais qu’est-ce que vous me racontez ? C’est quoi ces salades ? Donnez-moi le nom de votre acheteur.
– Ça ne vous servira à rien…
– Je veux ces renseignements ! Répondit Krypton d’une voix cinglante.
– Rien ne m’y oblige, mais bon… C’est Mattson, 256 rue Vaugirard…
– Il a un téléphone ?
– Oui bougez pas… Voilà, vous notez…
– Chavinou !
– Oui ?
– Vous êtes un connard !

Avant de tenter de contacter ce Mattson, Krypton tenta une tactique simpliste, mais éprouvée. Il sortit de la zone industrielle, rechercha un distributeur de billets, préleva 1000 euros avec sa carte gold et revint sonner au portail du hangar.

– 1000 euros pour nous laisser entrer, ça peut le faire ?
– Non-monsieur, tout est télésurveillé, je ne veux pas risquer ma place.
– Elles sont où les caméras ?
– Je l’ignore !
– Bon laissez tomber.

A plusieurs kilomètres de là, l’écran de contrôle de la vidéosurveillance couine. La séquence terminée et enregistrée, Amélie appelle Olivia, les deux femmes se marrent comme des bossues.

– Super ! On va arroser ça ! Jubile Olivia.
– Qu’est-ce qu’il va bien pouvoir faire maintenant ? Demande Amelie
– Rien ! S’il essaie d’entrer en force il risque de se mettre en porte à faux. Alors il vient ce champagne ?

Mais qui sont ces deux-là ? Se demande le lecteur ? Patience, le récit vous dira tout au moment opportun. Sachez pour le moment qu’Olivia est une jolie femme brune d’une trentaine d’années, elle est l’unique héritière potentielle d’un immense empire hôtelier et a toujours vécu dans l’opulence.

Olivia est une personne qui s’attache difficilement, elle s’est vite rendu compte que les fils à papa qui lui tournaient autour, auraient bien profité de sa fortune pour continuer à ne rien foutre de leur pauvre vie. Non elle est trop indépendante, quelques coups d’un soir pendant lesquelles c’est elle et elle seule qui mène la barque, suffisent à son bonheur.

Et puis il faut aussi savoir qu’Olivia est bisexuelle, mais elle traite ses amantes à l’image de ses amants. Un bon moment de plaisir et salut !

L’exception c’est Amélie. Il y a toujours des exceptions.

Il fallait bien qu’Olivia entretienne son luxueux appartement du Boulevard Kleber. Un jour énervée par le mauvais travail de son prestataire de service qui lui envoyait des femmes de ménages incompétentes, elle eut l’idée d’en embaucher une à demeure.

Elle fit ainsi passer trois examens d’embauche, mais pour des raisons diverses ces femmes ne lui disaient rien. Et puis l’idée lui vint :

« Et si j’en trouvais une qui soit un peu coquine, ce serait joindre l’utile à l’agréable. »

Elle eut alors l’idée de demander à la patronne d’un club libertin où il lui arrivait de se rendre si parfois…

C’est ainsi qu’elle dénicha Amélie.

Amélie est une ravissante métisse guadeloupéenne d’une trentaine d’années, Olivia fut de suite conquise par le physique et le sourire de celle qui postulait cette fonction.

Après deux heures d’essais avec ménage et repassage. Olivia lui tint à peu près ce langage :

– L’essai à l’air concluant, je suis prête à vous engager, mais avant il faut que vous sachiez où vous mettez les pieds. Je ne me considère pas comme compliquée, je suis même plutôt décontractée. Parfois je me balade à poil dans l’appartement, si ça vous choque je vous paie vos deux heures et on en reste là.
– Non, non, ça ne me choque pas !
– Et bien tant mieux, et puis je vous demanderais peut-être de m’aider à prendre mon bain.
– Ce ne sera pas un problème.
– Et si je vous confie que je vais parfois avec les femmes ?
– Ce sont des choses qui ne me regardent pas.
– Et si je me montre entreprenante, vous réagirez comment ?
– Je ne pense pas que cela me posera problème ! Répondit Amélie.
– Il va de soi que dans ce cas, vos gages seront réévalués.
– Si madame ne me force pas à faire des choses qui ne me plaisent pas, et si madame me respecte, j’espère pouvoir faire l’affaire.
– Tu as déjà caressé une femme.
– Oui !
– Et ça t’a plu ?
– Oui beaucoup !
– Et toi, tu aimes qu’on te caresse ?
– Oui, j’aime bien les caresses.
– Et si je te demande de te déshabiller devant moi, là tout de suite ?
– Si vous me le demandez, je veux bien me déshabiller, mais…
– Mais quoi ?
– C’est embarrassant ! Dois-je comprendre que je dois me déshabiller gratuitement.?
– Bien joué ! Répondit Olivia en sortant de son portefeuille un billet de 50 qu’elle déposa sur la table.

Du coup, Amélie retire son pantalon puis son haut, mais garde ses sous-vêtements.

– Autant jouer cartes sur table, reprend Amélie, je suis un peu vicieuse, si c’est cela que Madame cherche, je suis à votre disposition.
– Tu es très belle, enlève le reste.

Et la voilà à poil, Amélie qui a oublié d’être bête a compris qu’elle avait un ticket avec Olivia et une quasi-promesse d’embauche est décidée de jouer le « grand jeu ».

– Ça vous plaît ?
– Super ! Approche-toi !

Olivia posa ses mains sur les doux bras de la belle métisse qui répondit d’un sourire. Alors elle osa s’aventurer vers les seins, en caressa les bords puis se livra à de savantes circonvolutions qui la conduisirent jusqu’aux tétons.

– J’ai bien envie de les embrasser !
– Faites donc !

Olivia se régala de ces pointes durcies par l’excitation.

– J’aimerais formuler une requête ! Dit soudain Amélie.
– Oui…
– Je suis nue, mais pas vous…
– Ah ! La coquine qui veut voir sa future patronne à poil !
– Ce n’était qu’une suggestion.

Mais Olivia se déshabilla sur le champ. Les deux femmes maintenant nues se font de nouveau face de très près à ce point que leur seins se touchent. Olivia entrouvre sa bouche, sort un peu sa langue, Amélie comprend l’invitation, les bouches se rapprochent et les voilà parties pour un long et profond baiser.

Olivia en profite pour lui agripper et malaxer les fesses.

– Viens sur le canapé !
– Madame a-t-elle l’intention de me lécher la chatte ?
– Sauf si tu as quelque chose contre.
– Non, léchez-moi, madame, léchez-moi ! Mais peut-être conviendrai-il d’étendre une serviette sur le canapé…

Amélie s’étendit de tout son long, les jambes écartées, Olivia ne vint pas de suite entre ses cuisses, voulant profiter encore de la douceur de la peau de la belle métisse.

– T’as la peau trop douce !
– C’est la première fois que vous caressez une femme noire ?
– Je ne sais plus trop !
– Vous êtes drôle !
– Ben dis donc !

Olivia porta ses mains sur les seins de sa partenaire, en flattant l’arrondi avant de venir en taquiner les bouts.

– Si vous voulez me les pincer, ne vous gênez pas !
– Comme ça ?
– Oui, Aïe !
– Je t’ai fait mal !
– Ce n’est pas grave, je suis un peu maso !
– Ah, oui ? Et tu aimes quoi ? Les petites fessées ?
– Même les grosses !
– Hum, je crois qu’on va bien s’amuser toutes les deux, tu voudrais être ma petite esclave ?
– Oui, pour jouer, pourquoi pas ?
– Tu fais ça souvent ?
– En ce moment, ça me manque un peu, c’est mon ex qui m’a un peu initié à tout ça, j’ai tout de suite bien aimé.
– Il te faisait quoi ?
– Martinet, badines, pinces, il me ligotait aussi et il aimait bien me pisser dessus. C’est lui aussi qui m’a fait découvrir l’amour entre femmes, avant l’idée me choquait, maintenant je suis fan.

En disant cela son visage s’éclaire d’un merveilleux sourire.

Sans lâcher les pointes des seins d’Amélie, Olivia descend son visage au niveau du sexe de sa partenaire et commence à lécher.

– Mais dis donc, tu mouilles !
– C’est vous qui me faites mouiller, madame !

La langue d’Olivia pénètre dans le fouillis de son sexe, en écarte les grandes lèvres se régale de cette odeur de fruits de mer, lape la mouille qui s’y écoule. L’autre se pâme, ferme les yeux invoque on se sait quel fantasme. Sa respiration devient saccadée, elle transpire à grosses gouttes tandis que sa pression sanguine augmente.

Le clitoris de la métisse est maintenant érigé et décalotté comme un micropénis. Olivia en approche sa langue, le fait frétiller, Amélie pousse un cri fulgurant tandis que son corps s’arcboute avant de retomber comme une chiffe molle.

– Ben vous, alors ! Commente la métisse dans un souffle.
– Après cela, tu peux peut-être arrêter de me vouvoyer !
– Suis-je embauchée ?
– Oui !
– Je ne vais tout de même pas tutoyer ma patronne.
– Nous ne sommes pas obligées d’avoir des rapports de convenances.
– C’est comme Madame voudra !
– Pour l’instant, tu sais ce qu’elle voudrait bien, la madame ?
– Que je vous donne du plaisir !
– Alors exécution !

C’est donc au tour d’Olivia d’offrir son corps aux tendres caresses de sa partenaire

– J’aime bien vos tétons, madame !
– Je t’ai dit de laisser tomber le vouvoiement !
– D’accord, mais laissez-moi un peu de temps..
– Oui ! Oh, qu’est-ce que tu leur fait à mes seins?
– Je les gâte !
– C’est trop bon, mais descends un peu, j’ai la chatte en feu.

Elle le fait et pose sa langue sur le pubis, tandis qu’un doigt fureteur s’approche de l’œillet brun.

– Je peux l’enfoncer ?
– Bien sûr, vas-y fous-moi un doigt dans le cul !

La jolie métisse ne se le fait pas dire deux fois et après avoir fait coulisser son doigt dans l’étroit conduit, se met à l’agiter frénétiquement.

– Tu fais quoi, là ? Continue c’est trop bon ! Tu vas me faire jouir du cul ! Aaaah !

Amelie a continué jusqu’à ce que sa future patronne jouisse dans un geyser de mouille.

Eh ! C’est qu’elle tenait vraiment à se faire embaucher la petite Amélie.

– Tu m’as tué ! Tu veux commencer quand ?
– Pourquoi pas demain ?
– Ça me parait une bonne idée, j’ai plein de repassage en retard ! Bon je vais aller pisser, si tu as soif sert toi dans le frigo.
– Si madame veut que je l’essuie après son pipi, je peux faire ça aussi.
– Allez viens !

Olivia s’assit sur la cuvette des toilettes…

– Si j’osais… commença Amélie.
– Si t’osais quoi ? Eh bien vas-y ose…
– Je suis parfois un peu vicieuse…
– On va finir par le savoir ! C’est pas bientôt fini de tourner autour du pot ? C’est quoi ton idée salace ?.
– Si vous me permettiez d’en boire un peu ?
– Viens entre mes cuisses, on va te le réaliser ton fantasme. Attention ça va gicler.

Ce fut le début d’une grande complicité.

Au fil des semaines les rapports entre les deux femmes évoluèrent considérablement. Certes, Amélie accomplissait toujours les tâches ménagères, Olivia adorant se faire servir, mais les deux femmes avaient fini par s’amouracher l’une de l’autre. une belle complicité les unissaient à présent. Cependant Olivia restait la maitresse du jeu et elle s’amusait parfois à punir sa soubrette de fautes la plupart du temps imaginaires. Mais elles se complétaient, Amélie était profondément masochiste et Olivia un peu sadique sur les bords

La complicité entre les deux femmes était aussi intellectuelle, Elle se découvrirent des passions et des convictions communes. Aussi quand Olivia mit Amélie au courant de son dernier projet, la jolie guadeloupéenne s’enthousiasma et lui proposa d’emblée de collaborer avec elle.

A suivre

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5 réponses à Martinov 24 – L’énigme du hangar – 1 – Olivia et Amélie par Maud-Anne Amaro

  1. Claire dit :

    Chic des pisseuses goudou

  2. Pozo dit :

    Voici deux filoutes, qui n’en suis persuadée vont nous faire tourner la tête le long de ce nouveau récit

  3. Lesignac dit :

    Voilà un début très prometteur. Je sens que Maud-Anne va encore nous régaler !

  4. Pilouface dit :

    J’aime beaucoup ces deux nanas qui vont sans nul doute continuer à nous régaler de leurs prestations excitantes.

  5. Darrigade dit :

    Chic ! Une nouvelle aventure du professeur Martinov et de sa copine délurée. On devrait se régaler. Et ça commence fort avec cet énigmatique couple de lesbienne en furie

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